La propre graisse du patient peut être utilisée pour restaurer les volumes au niveau du visage. La région des pommettes, bien qu’elle ne soit pas forcément traitée isolément, est très fréquemment concernée par le lipofilling du visage.
La technique de lipostructure ou lipofilling de Coleman consiste à prélever la graisse par liposuccion dans les zones où elle est en excès et à la réinjecter au niveau du visage. Le plus souvent, la graisse excédentaire des genoux est utilisée lorsqu’elle est présente en raison de sa bonne qualité.
La graisse prélevée doit être purifiée par centrifugation, par filtration ou par décantation avant d’être réinjectée. Les micro-canules utilisées ont été spécialement conçues pour le visage (micro-transfert de graisse). Toutes les étapes ont lieu au cours de la même intervention (prélèvement, purification, ré-injection).
Le taux de prise de greffe est excellent au niveau du visage, ce qui signifie que l’on ne doit pas trop “surcorriger” et donc réinjecter à peine un peu plus que nécessaire pour obtenir le gain de volume souhaité. En cas de disparition de graisse plus importante que prévue, une deuxième séance à plusieurs mois d’intervalles ou des injections d’acide hyaluronique complémentaires peuvent s’avérer nécessaire.
Le résultat, une fois passée la phase de résorption partielle de la greffe, est définitif. Toutefois, en cas de variation de poids très importante, le volume de graisse injecté suivra cette variation.
L’avantage de cette technique est le caractère naturel et définitif des injections de graisse avec absence de cicatrices.
Au niveau du visage, les indications idéales de cette méthode sont :
Cette technique peut être utilisée isolément ou en complément d’une technique de lifting facial et/ou de chirurgie des paupières.
Dans la très grande majorité des cas, l’intervention se déroule sous anesthésie locale potentialisée en chirurgie ambulatoire.
Les cicatrices induites par le lipomodelage sont presque inexistantes et se limitent à plusieurs incisions de 1 mm.
Les injections d’acide hyaluronique et les injections de graisse autologue sont 2 techniques qui répondent aux mêmes indications (visage, mains, corps), à l’exception de l’augmentation des seins qui ne doivent pas être injectés avec de l’acide hyaluronique. Chacune des 2 techniques possède ses avantages.
L’acide hyaluronique procure un effet instantané, sans anesthésie et au cabinet de consultations. Mais son effet est réversible et la correction des grosses pertes de volume entraîne un coût important.
La réinjection de la propre graisse du patient est une technique 100 % naturelle, réalisable sous anesthésie locale ou générale, au bloc opératoire. Le résultat est définitif.
Le lifting centro-facial ou lifting centro-malaire vise à repositionner l’ensemble des tissus du visage situés entre les yeux et la bouche (tiers moyen du visage).
Avec le temps, les tissus du tiers moyen du visage chutent dans un sens strictement vertical. Il en résulte un creusement des cernes, un allongement de la paupière inférieure avec tendance à l’oeil rond (disparition de la forme en amande), une perte de volume des pommettes, la formation des sillons naso-géniens et des plis d’amertumes ainsi que l’apparition de boules graisseuses de part et d’autres du menton rendant le visage carré (bajoues).
Le lifting centro-facial permet donc, entre autres, de restaurer le volume des pommettes en liftant les volumes graisseux affaissés par le vieillissement.
Le chirurgien passe par une incision située juste sous les cils de la paupière inférieure (incision sous-palpébrale) identique à celle utilisée pour retirer la peau en excès au niveau de la paupière inférieure.
A partir de cette incision, tous les tissus mous de la joue sont décollés de l’os afin de pouvoir être remobilisés vers le haut dans un mouvement inverse de celui occasionné par le vieillissement.
Des fils de suspension définitifs imperceptibles sont attachés au travers de petites perforations de l’os malaire (arcade osseuse palpable sous les yeux).
En fin d’intervention, la peau en excès de la paupière inférieure est retirée.
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. La durée de l’intervention varie entre 1h30 et 3h. La durée d’hospitalisation est de 24 heures.
Toutes les autres techniques de chirurgie esthétique du visage peuvent être associées à un lifting centro-facial en fonction des besoins du patient.
Enfin, les techniques de médecine esthétique sont elles-aussi souvent intéressantes en complément d’un lifting du visage :
A la sortie de la clinique, aucun pansement n’est nécessaire. L’application de pommade sur les cicatrices suffit.
La douleur est très peu intense et bien calmée par des antalgiques simples. Une sensation de tension et une sensation cartonnée sont normales pendant quelques jours.
Les suites opératoires sont marquées par un oedème (gonflement) du visage et des ecchymoses (bleus) d’importance variable selon les patients qui disparaissent au cours des 2 à 3 premières semaines. Il faut attendre 3 à 6 semaines pour que l’intervention soit imperceptible. L’oedème des paupières inférieures est parfois un peu plus long à disparaître.
Une induration ainsi qu’une baisse de la sensibilité des zones décollées ou de la lèvre supérieure peuvent persister 1 à plusieurs mois.
Comme pour toute intervention chirurgicale, un certain nombre de complications peuvent survenir. Mais la probabilité de survenue de ces complications est réduite entre les mains d’un chirurgien plasticien qualifié et en présence d’un anesthésiste compétent. L’observance par le patient des consignes données par le chirurgien est également essentielle, notamment :
Heureusement, les suites opératoires sont en général simples au décours d’un lifting centro-facial réalisé dans les règles, et les vraies complications sont exceptionnelles.
Parmi les complications rares mais possibles, on peut citer notamment, sans exhaustivité, les risques d’hématome, d’infection et de troubles de la sensibilité cutanée du visage le plus souvent passagers.
En cas de survenue d’une complication, une prise en charge adaptée sera mise en œuvre.
En pratique, la grande majorité des interventions se déroule sans aucun problème et les patient(e)s sont satisfait(e)s du résultat.
Les implants malaires permettent d’augmenter le volume des pommettes, compensant ainsi une hypoplasie malaire congénitale ou liée au vieillissement.
Il existe différents types d’implants :
Sous anesthésie générale, en ambulatoire, les implants sont introduits par une incision d’un centimètre intra-buccale située de chaque côté de la gencive supérieure.
Les implants sont mis en place au contact de l’os et fixés par des fils ou à l’aide de micro-vis.
Les incisions sont ensuite fermées avec du fil résorbable.
Parfois, une cagoule de contention est mise en place pendant 24 heures.
Les suites de l’intervention sont marquées par de l’oedème au visage qui disparaît en 2 à 3 semaines. Les douleurs sont faibles à modérées.
Comme pour toute intervention chirurgicale, un certain nombre de complications peuvent survenir. Mais la probabilité de survenue de ces complications est réduite entre les mains d’un chirurgien plasticien qualifié et en présence d’un anesthésiste compétent. L’observance par le patient des consignes données par le chirurgien est également essentielle, notamment :
Heureusement, les suites opératoires sont en général simples au décours de la mise en place de prothèses malaires, et les vraies complications sont exceptionnelles.
Parmi les complications rares mais possibles, on peut citer notamment, sans exhaustivité, les risques d’hématome, d’infection et de troubles de la sensibilité cutanée du visage le plus souvent passagers.
En cas de survenue d’une complication, une prise en charge adaptée sera mise en œuvre.
En pratique, la grande majorité des interventions se déroule sans aucun problème et les patient(e)s sont satisfait(e)s du résultat.